Aller observer les grands animaux d’Afrique ou d’Asie de manière responsable, en soutenant l’économie locale, est-ce possible ? Oui, et ça devient même une vraie tendance de fond dans le secteur des voyages. J’en ai encore peu parlé sur la rubrique Passeport Please de Voyage en Beauté, donc je vous explique ici sur quoi cela repose, et pourquoi vous pourriez bien avoir envie de vous y mettre…
Les controverses des safaris historiques
Cela fait maintenant plusieurs décennies que les safaris « historiques », c’est-à-dire ceux dont le but est de chasser des animaux, sont devenus tabous. Les touristes armés de fusils de chasse ont progressivement laissé place à des visiteurs armés d’appareils photo. Il s’agit désormais de partir en jeep et de dormir dans des lodges afin d’observer de loin les éléphants, guépards ou rhinocéros.
Mais malgré cette préoccupation pour le bien-être animal, les safaris peuvent quand même poser problème d’un point de vue éthique. D’une part parce qu’ils ne bénéficient pas toujours aux communautés locales — ce sont souvent des étrangers qui gèrent les tours et récoltaient le fruit de ce travail. De l’autre, parce qu’il y avait une certaine incohérence à aller observer la nature, tout en la polluant. Les safaris sont encore trop souvent synonymes de coûteuses installations temporaires et de bouteilles d’eau distribuées, ou jetées, dans la nature.
C’est pourquoi ce nouveau modèle est apparu. Les safaris éthiques et responsables ont ainsi trois buts : redonner le pouvoir aux habitants de la région, protéger réellement les animaux, et diminuer le plus possible le coût écologique de la pratique.
Les safaris éthiques et responsables : l’avenir ?
Cela passe par plusieurs initiatives, qu’on retrouve dans les pays d’Afrique où les safaris font partie intégrante de l’industrie du tourisme. Progressivement, les fournisseurs de séjours passent aux jeeps électriques plutôt qu’aux diesels. Et les générateurs alimentant les tentes ou abris sont quant à eux remplacés par des panneaux solaires. On essaie aussi de mieux gérer l’approvisionnement en eau, grâce aux rivières.
Mais le plus gros changement des safaris éthiques, c’est aussi qu’ils redonnent aux communautés locales les bénéfices du tourisme. Chez les Massaïs par exemple, la terre ancestrale du peuple a été utilisée pour créer le Maasai Wilderness Conservation Trust, qui vise à protéger les animaux y vivant tout en éduquant le public à la culture massaï. Cela permet à des villageois de prendre part dans la conservation des espèces, un gage d’efficacité sur le long terme.
Pour le bien-être des animaux, c’est le même principe. On s’appuie sur les communautés locales afin de lutter contre le braconnage, qui continue d’être un fléau en Afrique. Au Dubai Plains Camp, 100 rhinocéros sont ainsi en cours de transfert vers des zones plus sûres. Par ailleurs, des solutions sont trouvées avec les éleveurs locaux afin que ces derniers cessent de chasser les prédateurs pour protéger leurs troupeaux.
Des préoccupations qui se disséminent ailleurs
On note par ailleurs ce changement de paradigme dans un contexte plus large. Un jeu vidéo comme Red Dead Redemption 2 l’a bien compris, puisqu’il a proposé une mise à jour aux joueurs en 2020. Plutôt que de chasser les animaux du jeu, ils sont invités à simplement les prendre en photo, grâce à un nouveau rôle appelé Naturaliste. Le Sims 4 a également montré ces préoccupations, en proposant un pack d’extension appelé « Eco Lifestyle ». Il permet aux joueurs de produire de l’électricité de manière écologique, de recycler, et de réduire leur empreinte écologique dans le jeu.
Les safaris d’Afrique ne sont pas prêts de disparaître : ils font partie de l’imaginaire collectif du continent. Et les amateurs peuvent toujours se tourner vers des jeux pour recréer l’ambiance. On le voit avec des titres comme Safari Hunt 2018, qui continue de faire appel à cette image. Sur les machines à sous de VegasSlotOnline, on voit aussi que le jeu The Wild Life est parmi les plus populaires. Il permet de se plonger dans l’univers du safari en lançant les rouleaux… sans avoir besoin de bouger de son canapé. Les amateurs ne seront donc pas perdus !
Éthiques, responsable et respectueux de l’environnement : les nouveaux safaris sont donc en train de se transformer pour s’adapter au monde de demain. Du côté des voyageurs, c’est donc un moyen de voir des paysages somptueux et une faune spectaculaire, tout en prenant soin de la planète et des communautés locales. Ce modèle se démocratisera donc au-delà des safaris pour toucher les lieux les plus visités au monde.
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