J’ai « rencontré » Virginie Grimaldi il y a un peu plus de 6 ans par l’intermédiaire de son blog Femme Sweet Femme et depuis je suis fidèle à ses écrits tantôt piquants, drôles ou émouvants mais toujours réjouissants.
Alors quand Ginie a publié son premier roman en 2015 ( « Le premier jour du reste de ma vie ») je me suis ruée chez mon libraire pour l’acheter et le dévorer d’une traite, quand la bougresse a réitéré l’année dernière avec « tu comprendras quand tu seras plus grande », je me suis infligée la même punition et ai espéré en secret une suite ou un nouvel opus.
Et mes espoirs ont été récompensés quand en début d’année la désormais auteure à succès nous annonçait sur les réseaux sociaux l’arrivée d’un prochain roman. Ni une, ni deux la date officielle connue j’ai précommandé l’édition numérique sur ma liseuse et le jour J je le dévorais…
Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Le résumé
« Je ne t’aime plus. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Mon avis
Dès les premières pages on reconnait la plume empreinte de sensibilité et d’humour de Virginie Grimaldi, les émotions s’enchainent et on passe du rire aux larmes en quelques lignes.
J’ai pris plaisir à retrouver à travers quelques clins d’œil les personnages centraux des précédents romans de l’auteure et suis partie en vacances avec Pauline et sa famille sur la côte atlantique.
J’ai plongé avec elle dans les souvenirs heureux et malheureux de son mariage, j’ai souri, j’ai ri, j’ai essuyé quelques larmes, j’ai pensé à ma famille aussi… souvent…
J’ai moins aimé parfois cette étrange sensation de déjà lu, sentiment finalement inévitable quand on suit les aventures de Ginie au fil des jours sur les réseaux sociaux. Je me suis d’ailleurs souvent demandée qu’elle était la part de réalité ou de fiction tant la frontière avec l’autobiographie est ténue.
Pour conclure : un joli roman dans lequel chacun de nous pourra se reconnaitre ou reconnaitre un membre de sa famille, dans lequel les thèmes sont abordés sans filtre et parlent à chacun (la séparation, les relations familiales, l’alcoolisme, le deuil, le couple, l’homosexualité…), une histoire Vraie, avec des vrais gens, des vrais sentiments… En bref la vie en vraie, sans guimauve, pathos ou happy-end à l’américaine, un bon moment à savourer en vacances au bord de l’eau !
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